⌈ Des gueules – De la grisaille – Une dégourdie dans une team de « vainqueurs. » ⌋
Putain de merditude des choses qui ne semble pas vouloir se tasser. Un château et une ville comme nid de guêpes dans une course contre la montre où l’intérêt des uns dépend de celui des autres. Money, ce surprenant et inattendu thriller, est un film adoptant le concept des vases communicants.
En gros, cela devait être deux plans distincts très simples. Mais voilà, le karma n’était pas d’accord, et tout s’est vite emballé, bien trop vite pour ces jeunes amateurs qui s’y sont mis dedans bien comme il faut, bien dans la m…mouise.
« La gourmandise est un vilain défaut. »
« Quand on n’est pas satisfait de ce que l’on a dans la vie, on finit toujours malheureux »
« Les pires erreurs. On les commet quand on veut réparer la première »
Deux deals qui ne se refusent pas, car synonymes d’avarisme pour l’un et de tranquilité pour l’autre, mais tout bascule, dès lors, le cynisme n’étouffe pas certains. Cela ne s’invente pas, l’instinct de survie, on l’a ou on ne l’a pas.
Money c’est aussi un contexte, une ville. Le Havre B-Side ou Le Havre tout court. Décidément, cette ville est rarement mise à l’honneur dans un film (cf : 38 Témoins, le Havre).
Money ne paie pas de mine (- pas fait exprès -) et pourtant, il y a beaucoup de bons ingrédients pour dire que ce polar est une bonne surprise, surtout quand on va le voir sur un coup de tête, juste en se fiant à son affiche et à son synopsis.
L’un de ses bons ingrédients, celui que je considère comme le personnage du film : Benoit Magimel. Les rôles d’enculés (- Je n’ai pas trouvé mieux et surtout plus poli -) lui vont vraiment comme un gant. Sa performance est proche de celle dans La French.
Bon film !
- p.s : Si avec ce film vous ne comprenez pas que dans ce milieu, on n’est jamais quitte, alors pas la peine d’essayer de continuer à vouloir comprendre.