Pentagon Papers, +++++

.Sortie France le : 24 janvier 2018
 .Synopsis et bande-annonce : pentagonpapers (via SOURCE)
 .Chronique :

 

—   Divergences d’opinion – Une décision à prendre – L’avertissement avisé d’un ami cher.   —

Une intro prometteuse, puis un face-à-face entre deux monstres sacrés du cinéma américain, sans rien dévoiler, la promesse est tenue.

Faits historiques, concurrence pour faire la meilleure Une (entre le Washington Post et le New York Times, deux poids lourds de la presse nationale américaine), une époque, le milieu de la presse, les 1h58 filent très vite, d’autant plus que des plans caméra de Spielberg sur certaines personnes et à certains instants sont bien plus parlants que du texte : La descente de Kay des marches de la Cour, il n’y a pas plus bel exemple.
Spielberg et sa façon de nous raconter l’Histoire, ainsi que de nous rafraîchir la mémoire ! Rien à voir avec un biopic de Clint Eastwood et son perpétuel angélisme du héros sans oublier son patriotisme exacerbé. Ici, l’intrigue est haletante, le contenu attractif visuellement, pas de longueurs inutiles et la fin est très bien vue.

« L’information est le premier brouillon de l’Histoire. »

Entendu dans un film : « Le Patriotisme ne signifiait pas qu’Aimer son pays ne nous obligeaient pas d’être toujours d’accord avec nos chefs. » Pentagon Papers illustre parfaitement cette pensée.
Ce film est aussi l’occasion de montrer la place de la femme dans une grande entreprise et de la faible considération que leurs donnent les hommes qui – je reste poli – pensent avoir la science infuse sacrée.
Tendez-bien l’oreille, l’explication du propos précédent est expliquée à la perfection par la femme de Ben.

Coup de cœur : La scène de la préparation de la presse avec ces sublimes plans sur toute cette ancienne mécanique et la claque inattendue qu’elle – Kay – leur met à tous. Bon film !

 


 

@cineprochereviews