Climax, +++-

•Sortie France le : 19 septembre 2018 // Vu le : 25 septembre 2018
•Synopsis et bande-annonce : climax (via A24/YouTube)
•Chronique :

 

—   Des cassettes vidéos et des livres autour d’un écran plus intéressants* à décrypter que ce qui se passe à l’écran – Des réponses à des questions comme des probables indices à ce qui va suivre – Une chorégraphie qui claque durant l’intro…la seconde scène d’ouverture   —

Tout est normal dans toute cette anormalité cinématographique. Bah oui, c’est du Gaspar Noé tout de même !

Qu’est-ce qui se passe ? Observer et laisser venir en s’en prenant d’abord plein les oreilles avec du très bon son et des discussions étranges, discussions qui parfois saignent les oreilles par leur côté‎ sad et très cru semble être le choix le plus approprié par rapport au contexte. Bon, quand même, lesdites discussions, bizarrement, inquiètent pour la suite que tout le monde attend, mais quoi ?
La sangria descend bien, les idées et projets fusent, le beat tape fort.
Climax ce sont aussi des prises de vue qui parfois donnent le tournis, comme  lors de chorégraphies qui peuvent hypnotiser le public qui comme les danseurs, attend, mais quoi ?
En fait, pour nous public qui avons les yeux bien rivés sur la toile, d’avoir un début de réponse dès la scène d’ouverture n’est pas forcément une bonne chose. En effet, l’entre-deux, le développement de l’intrigue jusqu’à son firmament est comment dire, bah je sais pas ! Faut le voir. ‎

Danse, bois, baise, crève. Danse, bois, baise, crève. Danse, bois, baise, crève. Danse, boit, baise, crève.
Danse, bois, baise, crève…j’avais oublié : CRIE.
‎Ça monte petit à petit, « c’est la fête » , mais il y a un truc qui cloche et pas qu’un peu !
À quoi sommes-nous exposés, nous public !?‎ De la démence artistique ? Ce film est-il un projet pédagogique du genre l’alcool et les basses fortes qui passent dans tout le corps…ce n’est pas bien ? ‎S’agit-il du développement d’une pensée philosophique du genre que le retour à l’état sauvage – surtout la bestialité – des êtres humains tient à rien ?

erianidroartxe ecneirépxe enu tse riruoM –  et la vie alors ? Pour décoder ce qui précède et qui est peut-être une bonne salve créatrice du service marketing des pompes funèbres – remémorez-vous le film Irréversible.
Le délire quoi ! Rarement dans la demi-mesure, Gaspar Noe, on aime ou on aime pas, on accroche ou pas au style et au contenu de ses films, quoi qu’il en soit, il est compliqué d’être dans le juste milieu avec lui. Mais il y a une chose que l’on ne pourra pas lui reprocher, c’est d’être très original côté créativité, n’en déplaise à beaucoup.
La durée du film ne sera pas un souci et encore moins son côté décousu, cela si vous aimez les expériences cinématographiques bien-sûr. Bon film !

 

  • *La maman et la putain, Possession, Schizophrania…
  • p.s :  Ce film à des similitudes avec Sheitan. Sont-ils dans l’antre du diable ?

 


 

@cineprochereviews