Le grand bain, ++-

•Sortie France le : 24 octobre 2018 // Vu le : 27 novembre 2018
•Synopsis et bande-annonce : legrandbain (via StudioCanal/YouTube)
•Chronique :

 

—   Des vainqueurs – Thérapie en eau chlorée – Groot version indish   —

Une contradiction émise qui d’entrée peut se démonter, car : Tout dépend de la taille !
Enchère de grande distribution (Cf : Voyez Comme On Danse, Le Jeu), matraquage en communication, casting très grand public, pour la suite de ce ressenti, je serais vraiment de mauvaise foi si je n’avouais pas avoir été habité d’un certain scepticisme avant d’aller voir Le Grand Bain … un mois après sa sortie quand même, question de laisser passer l’euphorie ambiante.

‎Film qui donne dans l’introspection masculine, avec un beau casting pour toucher beaucoup de monde et qui évolue dans la France profonde, donc s’affranchit de l’étiquette « bobo », Le Grand Bain semble avoir été bien étudié côté cahier des charges pour que le contenu touche le plus de monde possible.
Aventure ayant pour thème le changement de regard sur ceux qui ne font pas les choses comme les autres, qui sortent de la norme, avec des personnages et leur.s quête.s perso ; Film dont ‎les rôles féminins ne sont pas des rôles secondaires et sont, à l’exception du personnage masculin interprété par Philippe Katerine, limites les plus intéressants, Le Grand Bain surprend quelque fois. À ce titre, mention spéciale à Leïla Bekti qui réveille de la torpeur.
Parfois touchant, quelquefois drôle, ce film qui…brasse large côté sujets sociétaux : Les hommes et la dépression, les hommes et leurs désillusions, le temps qui est passé, la fuite des responsabilités, les non dits, l’affranchissement des étiquettes… et bien, il donne dans la psycho gentillette.
En fait, dans ce film dont le contenu global vous touchera ou pas du tout,‎ une ado est une vraie adulte et elle sort du lot.
En gros, Le Grand Bain – avec ses faux airs des prods Monty Pythons – montre que l’on peut s’élever à travers nos différences, à condition de les assumer.

Un finish comme il se doit, avec une cinglante vérité.
Car effectivement en France, beaucoup de petites victoires dans les sports dits « mineurs » , comme celles dans la vie au quotidien ne sont pas mises en avant, malgré le fait qu’elles feraient du bien à beaucoup de personnes, la préférence étant faite aux sujets qui angoissent. Passons !
Le film. À voir essentiellement pour les prestations de Philippe Katerine et Leïla Bekthi. Vous plongez ? Bon film !

 


 

@cineprochereviews