Yesterday, +++++

•Sortie France le : 3 juillet 2019 __ Vu le : 11 juillet 2019
•Synopsis et bande-annonce : yesterday-vostfr (via Universal Pictures/YouTube)

Chronique :

 

Il n’y a rien qui cloche chez lui — Il a juste été exaucé — Des potes mais surtout une pote comme bea‎ucoup en rêvent  _

Tout d’abord, je vais être original ! Je ne suis pas fan des Beatles, la Beatles mania c’est sans moi, mais j’apprécie pas mal de leurs chansons. Donc, soyez tranquille, ce ressenti ne dégoulinera pas de bienveillance.

Espace temps, bug dans la matrice qui offre la possibilité de devenir « quelqu’un » , ‎si tous les petits coups de pouce du destin pouvaient être de la sorte – surtout s’ils pouvaient exister – on serait tous preneurs.

Alors, Yesterday ! En gros : Une manager que l’on voudrait vraiment détester, mais ce n’est pas possible, du tout ; ‎Une passion qui compte plus que tout et un film qui une fois encore montre que l’on ne peut décidément pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière en prime ; Des chansons intemporelles qui ici sont parfois interprétées dans des cadres sympathiques. Yesterday, tantôt vous rend nostalgique, enjoué.e, mais surtout, vous frustre à cause de l’incapacité de battre la mesure où de chantonner…du fait d’être dans une salle de ciné et qu’il y a du monde autour de vous.
Quoi qu’il en soit, on prend un grand plaisir à (re) découvrir certaines chansons dans ce film rythmé qui ne présente pas une once d’ennui ou de longueurs, même dans ses temps morts.
Les fans des Beatles n’avaient pas besoin de Yesterday pour qu’ils se rappellent d’eux. Par contre, le présent film semble vouloir rappeler un message du genre que : leur succès ne s’est pas fait comme ça et aussi qu’ils avaient vu juste côté compo puisque AGAIN, cela fonctionne toujours.

Yesterday ne se contente pas d’apprendre ou de ré-apprendre à grand nombre qui était le groupe The Beatles, mais il semble s’axer sur son apport manifeste au monde et ce qu’il a offert à des générations.
Ce qu’il y a de bon dans le cinéma, c’est parfois de se dire que seuls les britanniques peuvent nous offrir ce type d’œuvre : osé, décalé, positif et souvent pleine de sens, une originalité qui ne devrait pas disparaître de sitôt.
‎Dans ce clin d’oeil à un groupe mythique, il y a un hommage à des fans, à ceux qui vivent dans les petites villes de l’Angleterre, une explication pour ‎mieux comprendre l’apport de la musique des Beatles dans la vie de beaucoup, oui ce film accentue ou conforte ce groupe dans ce qu’il représente encore aujourd’hui : une Institution. Bonne toile !

 

« Un monde sans les Beatles est un monde infiniment plus méchant »

 

 

  • p.s :  Sans trop m’avancer, je pense que vous triperez sur l’équipe marketing.

 


 

@cineprochereviews