Pas vraiment teen movie, car très mature – Pas du tout comics – Bien science-fiction.

On y a pensé un jour, surtout les gars. Avoir des super-pouvoirs comme les leurs, du jour au lendemain, tac, on se réveille, et on est capable de choses pas vraiment ordinaires.

Chronicle joue sur ce fantasme et l’exploite presque trop bien, tant cela l’acquisition de leur super-pouvoirs semble crédible et surtout, la manière dont ils sont en eux et qu’ils les exploitent.
C’est amusant au départ, en plus ce sont des ados, donc forcément, il y a toujours le besoin de repousser les limites et comme bien sûr, ce qui doit arriver, arrive.
Car oui ! Trois personnages pour trois facettes pour trois profils psychologiques bien différents, fallait bien qu’il y ait un couac. Et quand ledit couac arrive, c’est pas triste. La trop grande étendue des talents de l’un pousse les autres à prendre le problème à bras le corps, mais… (chut, no spoile)

L’amitié survivra t-elle ? Réponse… (chut, re-no spoile)
C’est un bon film à voir. Il n’y a pas assez ou pas trop, juste ce qu’il faut !

Comme bien souvent, c’est la noirceur d’un des personnages qui est la plus intrigante, et il y a de quoi, car terriblement bien amenée et exploitée.

Au passage, Chronicle s’offre presque le luxe d’être aussi bon que les Marvel et autres comics adaptés au ciné, le pur spectacle sans véritable fond. On est là dans l’hyperréalisme, sensation renforcée par la caméra subjective, la simplicité des trois jeunes personnages et surtout les actions qui nous parlent assez facilement, car comme je le mentionnais au début, la plupart de ce qu’ils font avec leurs super-pouvoirs, on y a pensé un jour et pas qu’un seul, même devenu adulte, cela en taraude certains.