Une fête – Un réseau – Une décision.
Une face cachée de l’iceberg avec des connivences où des victimes embrigadées causent des dommages collatéraux encore plus de graves que ceux réalisés par les criminels.
Il n’y a pas de concession dans Miss Bala, l’affiche en témoigne.
L’hyperréalisme du déroulement des événements découle du fait que le film soit mis en image de façon simple et très au naturel. C’est froid, implaccable, brut, crasseux et la violence active tout comme celle qui n’est pas montrée est impitoyable et stridente, suffocante par moment.
Miss Bala ! Encore une réalisation cinématographique dépeignant le Mexique. C’est vrai mais le pire est que c’est encore sous un autre angle. À croire que la source d’inspiration locale est intarissable, surtout concernant la violence.
Les locaux étant toujours les mieux placés pour s’exprimer sur leur vécu, on ne peut que constater que là-bas, « noir c’est noir, l’espoir vous pouvez toujours le chercher.«
Qui que vous soyez, si devez y passer, vous y passerez ! C’est limpide.
- P.S : En fait, ma notation manque totalement d’objectivité en ce sens que le film ou plutôt la réaction et les agissements de l’héroïne m’ont énervé. Le film est bien fait. On y retrouve l’intensité, la cruauté, la perversité et surtout la froideur de d’autres films mexicains comme Sin Nombre, La Vida Loca, mais dans mon siège, bien au chaud, comme bien des crétins ne vivant pas une telle situation, je rageais en me disant que si l’héroïne voulait vraiment s’en sortir, elle aurait pu. Après coup, c’est une réaction et surtout une réflexion à la con de ma part.