Le bonhomme de neige_The snowman, +++-

 

⌈     Les racines du mal pour entrée – Un choix – Un qui a vraiment du mal avec un lit.     ⌋

Ambiance singulière via la bande sonore et la froideur du paysage. Pour les non-initiés de ce type de film, vous ressentirez son sérieux dès les premières minutes.

Le Bonhomme de Neige est une enquête décousue ou dispersée qui malgré tout, se suit assez facilement. Il provoque – chez le spectateur – la petite angoisse qu’il faut et son intrigue bien tordue, fout les jetons quand ça s’anime, ou plutôt quand la perversité du tueur est mise au grand jour.
Le film – britannique réalisé par un suédois – n’emballe pas des masses comme certains supers thrillers scandinaves, toutefois, il n’a pas à faire profil bas face à l’une des références : Millenium.
Son intrigue est assez captivante, accroche l’oeil : le passé des personnages, le mystère autour d’un personnage féminin très cachotier, de troublantes coïncidences (comme une musique précise qui curieusement n’attire pas l’attention de l’intéressé), des femmes comme des objets. Il y a des liens, beaucoup.
« Est-ce lui ? Ça ? Ha mais on dirait que… ! C’est trop facile ! C’est quoi leurs problèmes !? »
En effet, les méninges travaillent pas mal et c’est bien pour cela que beaucoup vont voir ce type de film, pour tenter de trouver qui est le tueur avant l’épilogue…surtout quand on a pas lu le livre…précision importante !

Beaucoup de situations s’entrecroisent, le personnel et le professionnel s’entrechoquent.
Pouvant se positionner entre les suffocants thrillers suédois Millenium, Profanation, L’Hypnotiseur et l’absorbant Wind River, ce film est un sacré puzzle dont la seule faiblesse, voire la principale, est probablement d’être joué par des britanniques et américains en pays scandinave pour un film à l’ambiance thriller scandinave bien marquée.
Bon film !

 

  • Adaptation cinématographique du livre « The Snowman » avec le personnage Harry Hole, écrit par Jo Nesbø (Pas lu).
  • p.s :  Val Kilmer avec une drôle de tête…j’espère que c’est juste pour ce film, sinon…aïe, tout le contraire de Charlotte Gainsbourg lors de son apparition dans le film, est la preuve vivante que chez certain.e.s, plus le temps passe, plus cela leur va.

 

@cineprochereviews