Le Soliste, +++

2009_091_le-soliste

 

Bon jeu d’acteurs – Des longueurs inefficaces – Une histoire vraie comme Hollywood sait si bien les exploiter.


Film à double visage. D’un côté, l’histoire d’une improbable rencontre. De l’autre, des constats sociétaux.

On a là l’histoire vraie d’un surdoué de violoncelle (Nathaniel Ayers) qui tombe dans la folie avec en arrière plan le constat du manque de prise en charge des malades de la sorte, pour cause de méconnaisance ou tout simplement de je m’en foutisme, puis l’histoire de deux hommes paumés qui ne vit vivent pas le fatalisme de la même façon et pour cause, l’un qui la subit pleinement, l’autre qui a une vie confortable et qui normalement ne devrait se retrouver dans ce type d’impasse, mais les aléas de la vie sont ce qu’ils sont et surtout n’épargnent personnes.

A cela, une question périphérique. Est-ce la maladie qui rend doué ou est-ce le don qui rend malade ? Qui ou quoi réveille qui ou quoi ?

De ce biopic, j’ai surtout retenu le fait que la schizophrénie, dans le film, ait été abordée avec un regard humain, plus que l’interaction faisant revenir un semblant de principe moral à un opportuniste.

On accrochera ou pas, car curieusement, même si le casting est bon, avec d’autres acteurs tout aussi talentueux mais pas au cv aussi bien fournit, le film n’aurait-il pas été meilleur, n’aurions-nous pas plus vu les rôles que leurs interprètes ? Cqfd
C’est juste une réflexion qui m’est passé par dans la tête en sortant de la salle.


 

@cineprochereviews