Deux univers diamétralement opposés de stricto-rigides face à une…chieuse – Un médoc encombrant à tous les niveaux – Ça monte, ça monte, ça monte.
Une tuerie ! Pas trouvé mieux comme jeu de mots pour qualifier ce duel sur fond social et règlement de compte.
Les hommes qui se détachent de la situation, des clans qui se forment et se déforment, connivences et déballage perso, lavage de linge sale, c’est la guerre des sexes aussi. Et les masques tombent !
Quand on prend place dans son siège, sans au préalable avoir cherché à savoir à quoi on allait avoir affaire, on est étonné par la tournure des événements au début, on est interloqué par l’agressivité qui prend vite le pas sur la politesse, et on se laisse embarquer volontiers dans un train pour s’abandonner aux montagnes russes émotionnelles car on passe épisodiquement du drôle, très drôle au burlesque et au cynique puis cela se pose pour repartir de plus belle.
En résumé, cela commence bien comme il faut, comme cela se passe entre personnes civilisées puis ça part en vrille et de façon assez inattendue.
En gros, on est agréablement surpris par ce film avec une Jodie Foster au top en femme à bout.
Roman Polanski nous fait bien vivre son film tant sa transposition de la pièce de théâtre, dont il s’est inspirée, est brillamment effectuée de part la prise de vue, car on a réellement l’impression d’assister à une pièce de théâtre sur grand écran.
Côté acteurs, y a t-il besoin de préciser que le quatuor est à la hauteur ? L’alchimie est quasi parfaite avec Polanski en metteur en scène.
Carnage ou la preuve que l’on peut être de la bonne société (new-yorkaise) et ne pas arriver à maîtriser son instinct animal, cette sauvagerie naturelle profondément enfoui en chacun d’entre-nous !
Oui ! Car ici, les parents ne sont pas vraiment exemplaires, exemptes de tout reproche ?
- Adaptation de la pièce de théâtre « Le Dieu du carnage » de Yasmina Reza.
Une réflexion sur “Carnage, ++++-”
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