Captivant – Haletant – Saisissant.
Ben Affleck dans la Cour des grands. Une parfaite maîtrise de long en large. Après The Town (terrible), Argo.
Comme on dit, jamais 2 sans 3. Vivement sa troisième en tant que réalisateur.
Que du plaisir de retrouver Bryan Cranston de la série Malcolm dans un tout autre style avec une prestation changeant son image du tout au tout.
Un coup de bluff de folie. L’intérêt principal d’aller voir ce film bien sûr est de satisfaire notre curiosité, de visualiser comment s’est déroulé l’élaboration de ce fait historique, mais aussi de voir si Ben Affleck allait réussir à nous convaincre qu’il est meilleur réalisateur qu’acteur. Et bien oui.
En fait, on l’oublie dans le film tant c’est l’action qui nous captive.
Intensité. Argo est de ces films faisant que même si vous connaissez la fin, vous ne pouvez pas vous empêcher de soutenir, espérer, pousser, pire, d’être soulagé que ceux qui s’en sortent, soient parvenus à s’en sortir ou d’être désolé quand dans un film catastrophe, toujours malgré le fait que l’on sache la fin, d’être attristé que tout votre soutien n’ait servi à rien.
Un peu comme avec Titanic. Tout le monde sait que le bateau va couler et pourtant tout le monde est encore triste et hallucine chaque fois qu’il voit le film.
- Inspiré de l’histoire vraie d’un agent de la C.I.A ayant libéré des diplomates américains réfugiés à l’ambassade du Canada à Téhéran en Iran, suite à la prise de l’ambassade américaine durant la révolution iranienne, au plus fort de la crise en 1979. Pour ce faire, il monte de toutes pièces un projet de film, un subterfuge en faisant passer les diplomates pour les membres d’une équipe de tournage venus faire des repérages pour un film de science-fiction intitulé Argo.