Des découvertes – Une autorisation divine – Des confidents qui n’ont pas vraiment le choix.
Une leçon de courage et de vie faisant passer un long et bon moment de toute beauté. Exactement le genre de film que l’on va voir juste sur le synopsis et le nom d’une actrice rare à l’écran, et quand on sort de la salle, on a une grande satisfaction.
The Sessions permet de découvrir un monde que dis-je, un univers pour ma part totalement méconnu, celui de la sexualité des handicapés et un métier, celui des travailleuses du sexe…sociales.
Une histoire vraie, celle de Mark O’Brien, paralysé à cause de la polio qui dans un magazine avait mis une petite annonce atypique dans l’espoir d’avoir les mêmes chances que les autres d’avoir une vie sexuelle, même si il y a quelques petites complications pour ce faire.
L’annonce : « Homme, 38 ans, cherche femme pour relation amoureuse, et plus si affinités. En revanche paralysé… Amatrices de promenade sur la plage s’abstenir… »
Le film ne laisse pas insensible, car humaniste et touchant, les pudiques, à coup sûr, seront un peu gênés par moment de regarder l’écran, mais tout a été fait pour éviter l’effet de voyeurisme, car traité avec délicatesse et un peu d’humour, malgré les aigreurs compréhensibles du personnage principal. Il y a eu une volonté de ne pas en faire un film larmoyant et encore moins une œuvre où le spectateur ferait fi d’apitoiement. En cela, The Sessions ressemble un peu au très beau film Hasta la vista. L’esprit, la démarche est la même.
Helen Hunt est épatante en thérapeute très spéciale, métier consistant à un accompagnement bien spécifique. La fonction précise est « assistante sexuelle, a sex surrogate. » Un vrai métier.
Belle, nature, avenante, vraie, elle étonne.
- Adaptation cinématographique du roman « On Seeing a Sex Surrogate » de Mark O’Brien, 1990.