Une ambiance – Un style – Rien qu’un pauvre café.

Une journée où tout va joyeusement mal, de pis en pis, de rencontre en rencontre. Mais tant mieux pour nous spectateurs.

On suit ce jeune homme, bien sous tous rapports mais qui est un peu mal dans sa peau et qui se cherche un peu beaucoup, dans son road trip urbain où il nous invite à un peu rire de lui, douter de lui, s’agacer de lui, mais pas une seule fois il ne nous donne envie de le laisser partir.

Car, il fait de la peine ce garçon, mais il n’ y a rien de méchant, il n’est pas à plaindre. Sa situation familiale est plutôt bonne, il se porte bien, ses expériences sont hasardeuses, mais on pourrait mettre cela sur le coup de son âge. Aussi, Il est instable sentimentalement, bon, les choses de la vie. Il ne sait juste pas quoi faire de sa vie et certains bien agacés de tout cela le lui font comprendre, et là pour nous, c’est le pied.
On sent vite qu’il ne lui arrivera rien de grave, dès lors, il ne nous reste qu’une chose à faire, apprécier.

Oh Boy, c’est deux grands personnages. L’acteur et Berlin. Berlin cette ville qui nous donne l’impression d’être survolée comme si on se trouvait sur tapis volant.
Cette surprenante et trépignante virée en noir et blanc sur fond de jazz dans un Berlin pas vraiment dépeint, c’est même l’inverse, elle a le rôle positif et est bien mise en valeur, est une bonne bouffée d’air. Un régal cette comédie aigre-douce.