Prendre – Recevoir – S’adapter.
Je vous le dis d’entrée. Il n’y a rien de très spectaculaire dans le contenu, mais il est terriblement captivant à regarder !
Pour survivre et vivre, il y a des codes à respecter, ceux imposés et ceux que l’on s’impose, mais aussi et surtout un équilibre à trouver.
On regardera ce biopic par pure curiosité, on appréciera ce polar avec ses gangster à l’ancienne, ceux qui ont une « gueule » , et il se peut que l’on se prenne de sympathie pour l’homme. Car, sa vie personnelle est tellement bien mise en avant, avec Winona Ryder attachante interprétant sa femme, que l’on oublie presque que cet homme est un tueur impitoyable.
Prestation sans faille de Michael Shannon, encore. Tout en restant quasiment linéaire dans la gestuelle, il arrive à dégager le charisme nécessaire pour donner vie à son personnage et où cela prend le plus, c’est quand il est dans le rôle de père de famille.
The Iceman est l’illustration que l’on ne peut pas avoir Le beurre, l’argent du beurre, et la crémière.
- P.S. : Voir James Franco se faire (…) de cette façon. Quel plaisir !
- P.S. : Captain America en mode hippie.
- Inspiré de faits réels, de la vie de Richard Kuklinski connu sous le nom de « Ice Man » qui était un tueur à gages américain ayant commis une centaine d’assassinats pour le compte de la mafia.