L’envers du décor – Comme des rats – En enfer.
Whaooow. LA SCÈNE DE COMBAT ou plutôt DE SURVIE. Hallucinante. Âmes sensibles, s’abstenir. C’est dur, très dur à regarder !
Au Panthéon des films de guerre (avis très perso).
Intensité puissance 10 par rapport à Zero Dark Thirty, car il s’agit là plus d’un film d’action qu’un thriller avec du suspense, mais le point commun est d’avoir l’impression d’être sur le terrain tant le réalisme de l’action est là.
Intense, brut, brutal, ça fait mal, c’est du sérieux ! Et il valait mieux que cela le soit, car fait autrement, c’eût été un manque de respect caractérisé pour ces hommes tombés au combat, le camp adverse et pour l’humanisme ainsi que le courage dont ont fait preuve les villageois qui ont accueilli, au péril de leurs vies, le dernier membre et survivant très mal en point du commando Seals.
En terre ennemie, tous ne sont pas forcément des ennemis. C’est certainement la chose la plus importante que ce film met en avant.
Enfin un film de guerre récent au travers duquel les américains ne font pas de propagande. L’adversaire était fort, trop fort, et les américains en terre ou plutôt en terrain inconnu partaient perdants malgré leur indéfectible assurance.
En effet, Du sang et des larmes est le récit à l’écran d’une histoire vraie, celui d’un commando de Navy Seals déployé en Afganistan pour d’abord localiser – important – puis éliminer – une toute autre histoire – un chef taliban lors de leur opération nommé Red Wings.
Oui ! Ce film retrace des faits peu glorieux pour l’armée américaine, une sévère débâcle.
Même si côté action et mise en scène cela reste très spectacle US (fusillades accrocheuses, chasse à l’homme, du subite, du surprenant, du prenant) cela ne lui enlève pas son attrait de bon film de guerre contemporain même si des références telles qu’Apocalypse Now, Platoon, Voyage au bout de l’enfer… feront toujours l’unanimité.
- P.S : Le réalisateur est celui qui a fait Battleship. Il s’est bien rattrapé.
- Adaptation cinématographique du roman de Marcus Luttrell.