Ça commence mal – Cela ne s’améliore franchement pas – À la guerre comme à la guerre.
Un western pur jus avec un Mads Mikkelsen, qui comme toujours, est une caution sûre pour l’interprétation.
Pas de chichi. C’est brut, limpide, rapide, plaisant à regarder, malgré la cruauté s’y tenant.
La première scène, celle du déclenchement du tout, fait son effet sur le spectateur. On comprend que comme pour le personnage principal, on va nous aussi passer un sale moment, mais moins que ceux qui seront punis.
C’est donc avec logique que l’on peut se retrouver à prendre parti pour cet homme, lui qui venait pour construire, se reconstruire et qui à peine avoir touché du bout du doigt les prémices de la concrétisation de ses desseins se retrouve dans une position de survie, chose dont il s’accommode bien, au final.
L’environnement est plus que hostile et ce, dans deux sens. Le paysage lugubre et les hommes sont pires que des chacals.
Trop respectueux, c’est à vos risques et aux périls des vôtres.
Intéressant ce western pas vraiment spaghettis qui tient ses promesses quant au respect des codes des films dans cette catégorie. Chasse à l’homme, flingage, femmes pas à l’honneur, homme d’honneur, les moutons dociles très obéissants, homme de pouvoir s’apparentant comme le vrai boss du coin…
Par contre, même s’il n’y a rien faisant tourner de l’œil dans The Salvation, âmes psychologiquement sensibles, s’abstenir. Pour étayer mon propos, juste ceci : le bétail semble avoir plus d’importance et surtout de respect que la vie humaine.
Bon film, bonne toile !
- P.S : La prestation d’Eva Green est plutôt impressonnante car son personnage l’est.