Interstellar, +++++

 

Matthew tout terrain – Des R2D2 contemporain – Une aventure spatiale pouvant faire oublier tous les précédents films sur le sujet.

Ce film pourrait se résumer à : Toujours la grosse omniprésente ambiance sonore, toujours cette intelligence de Nolan pour arriver à nous faire nous sentir acteurs de ses films et pas juste spectateurs, toujours ce style qui a payé, paye et paiera.
Sans surprise donc dans la forme, mais toujours efficace, d’autant plus que l’affiliation à Inception pour le côté cérébral vous sautera aux yeux quand vous ferez véritablement face au vrai sujet du film, c’est-à-dire, longtemps, très longtemps après son lancement.

Et bien non ! Autant, Inception ne m’a fait ni chaud ni froid, voire laissé de marbre, autant Interstellar m’a subjugué en absorbant toute mon attention. Whaouaww !

Car le brillant scénario, surtout vers la fin, ainsi que la mise en forme qui est ponctuée de sublimes effets spéciaux faisant parfois même penser au premier film SF spacial, font que l’on ne voit pas passer les 2:45. Et que dire côté émotion. Il est quasiment à son paroxisme.
Surprise, émotion, attractivité visuelle, attractivité cérébrale, pour moi, c’est vraiment très au-dessus d’Inception.

Interstellar est une fascinante exploration spatiale à caractère humaniste, car nous sommes plus dans le « Sauver le monde » et non la Terre.
Un SF d’anticipation offrant un point de vue non dénué de crédibilité. Il faudrait demander aux scientifiques ce qu’il en pensent.

Matt Damon pour une apparition, des explications scientifiques qu’un mécréant comprend aisément, des thèmes intéressants et des thèses à dormir debout mais tellement crédibles dans le film, qu’en sortant de la séance, on se met à sérieusement y penser.

Peine, amour, sacrifice, cette œuvre de Nolan est : Intelligent. Oui, intelligent, voilà comment d’un adjectif, je qualifierais Interstellar. Il l’est dans le fond et la forme du film.

Bon film , bonne toile !

 

  • P.S :  Preuve que pour mettre ce film à la portée du plus grand nombre de spectateurs, donc de concernés par rapport à ceux du film, une vulgarisation volontaire du monde scientifique a été très clairement un choix de la part du réalisateur. Le plus complexe demeurera la grande scène de la bibliothèque, qui vous forcera à refaire le film dans votre tête pour trouver certaines réponses afin de vous rendre compte que « Ah oui !« 

 

@cineprochereviews