Une nouvelle amie, ++-

 

Une entrée originale – C’etait un beau roman, qui peine à devenir une belle histoire – Juste un homme qui se cherche.

Désir enfoui se transformant rapidement en un jeu malsain qui vire un peu trop à l’amusement faisant qu’au fond la question de « si » est-ce un film sociétal s’évapore. -(Il n’y a pas de ponctuation, c’est volontaire)-

Le côté fofolle du personnage central agace assez rapidement. Est-ce à cause de la compo de l’acteur ou et de la mise en scène ? CQFD.

Au bout des deux longues heures, c’est mitigé côté ressenti. De la forme, mais pratiquement pas de fond.
La thématique travesti aurait pu être plus développée et avec un acteur tel que Romain Duris, certain que cela aurait eu de la gueule. Il manque quelque chose de fort dans ce film, quelque chose qui nous aurait fichu une claque, une intrigue dramatique bien plus poussée par exemple que juste s’inspirer du livre.
Dommage, car la bande-annonce alléchante laissait entrevoir un film intense avec une grosse ambiguité et là, pshhhhiiiit !!!

Merci à Anaïs Demoustier, actrice que j’apprécie de plus en plus, pour m’avoir tenue à flot. Ouf !

 

  • Adaptation de la nouvelle « Une amie qui vous veut du bien » de Ruth Rendell, 1985 (pas lu).

 

@cineprochereviews