Les Opportunistes, +++-

 

Un grand gamin avare très naïf et égoïste – Un profiteur de la faiblesse – Des tourmentés prêts au sacrifice.

Des histoires croisées avec toujours un même point de départ faisant monter l’intrigue, car ça se goupille assez bien au fur à mesure…de ce côté là, côté forme.

Car en effet, tout ne se goupille pas comme prévu côté histoire. Les Opportunistes c’est l’histoire d’une descente dans les abîmes intelligemment mise en image.

La comédie dramatique sombre, cynique et funeste semble être très bien maitrisé par les italiens.

On retiendra que les conneries des gosses de riche sont toujours couvertes de la manière et ce quels que soient les familles, le pays, le continent. On retiendra aussi la prestation de femme fragile, délaissée pourtant très désirable de Valéria Bruni Tedeschi, mais surtout à quel point les nantis n’ont aucun scrupule à entrainer des innocents dans leur chute et le contraste bien marqué entre deux mondes dont l’un est représenté par une impeccable Valéria Golino.

On a l’impression que les catastrophes dans les grandes familles italiennes soient un sujet sur lesquels les cinéastes aiment se pencher, pour formidablement les dépeindre aux cinéma. Il y a là l’impression qu’ils prennent une revanche sur elles.
Après l’Empire des Rastelli et Un château en Italie, et maintenant Les Opportunistes.

Un maître mot : Garder la distance. Contentez-vous de ce que vous avez, souvent, cela vaut mieux !

 

  • Adaptation du roman Human Capital (Il capitale umano) de Stephen Amidon, 2004 (pas lu).

 

@cineprochereviews