Birdman, ++++-

 

Mickael Keaton pas aussi en forme depuis… Batman – Edward Norton très très en forme – Un Zach Galifianakis d’habitude cantonné au rôle du rigolo à qui le sérieux et le cynique réussit bien.

Pour la prestation des acteurs, réels comme fictifs, qui sont tous importants ; Pour la manière de se jouer de l’environnement huis clos ; Pour la manière dont la tyrannie du star système – où l’obsession de durée semble être apparement l’ultime but – est dénoncée.

Ce film c’est la performance d’acteurs côté interprétation sublimé par une prise de vue de génie tout en longs plans-séquences et plans serrés avec une caméra mobile.
À cela, je n’oublie pas la batterie qui donne un sacré rythme, le genre très entraînant faisant que l’on ne décroche pas l’oeil de l’écran.

Réel, irréel, quand ? Jusqu’à la dernière seconde, un doute.

Donc oui, tout le génie et la réussite de ce film réside dans l’alchimie parfaite entre la méthode de prise de vue évitant le statisme, sa musique entraînante qui souligne une certaine tension (dans les coulisses, tout cela rend le backstage plus qu’intéressant) et entre autres, le questionnement permanent.

Birdman est un régal visuel, un bel instant de ciné avec un film se déroulant au cœur d’un théâtre de Broadway, au St. James Theatre, situé sur la 44e rue, en plein cœur de Times Square, avec aussi un casting bien au rendez-vous nous offrant une prestation époustouflante.

 

  • Film évoquant la mise en place d’une pièce de théâtre par une ancienne gloire sur le retour qui s’inspire de la nouvelle de Raymond Carver intitulée « What We Talk About When We Talk About Love » (Parlez-moi d’amour) paru en 1981. (Pas lu)

 

@cineprochereviews