Hacker, ++++

 

Terrorisme du futur inside – Process –  Conséquences collatérales.

Un film limite éthique avec une intrigue rondement bien mise en place, une tension permanente palpable, comporte peu de scènes d’action, mais elles sont Michael Manniennes, à la Miami Vice.

L’histoire, pour un film hollywoodien, est un peu grosse, mais crédible. Il fait bien la distinction entre plusieurs types de hackers en se concentrant sur le « Blackhat »* et demeure un thriller, sous forme d’une course contre la montre, dans lequel on apprend des choses sur le monde du piratage informatique, qui en montre les limites et surtout les dangers. Et oui, ce n’est que cela Hacker, un thriller et action avec le cyberterrorisme en toile de fond. Les courses poursuites et les fusillades dont une excellente en pleine nuit (avec cette sonorité à la Miami Vice) (-trippant-) dans les rues de Hong Kong, Kuala Lumpur ou Jakarta (-allez savoir, j’ai l’impression qu’il ont fait le tour du monde, un road trip, dans ce film-) en sont les preuves.

Trois griefs :
-Dommage que le rôle principal ne soit pas incarné par un acteur moins baraque et étant une star de comic movie book (cf : Thor). Pour la crédibilité de l’histoire, cela n’aurait-il pas été mieux si le personnage ressemblait vraiment plus à un pirate informatique – avec pour le côté polissé façon beau gosse bankable hollywoodien lui donner un petit bobo ou hipster – qu’à un agent de la CIA sauveur du monde en mission ? Heureusement qu’en se concentrant sur l’intrigue, on parvient à oublier ce détail.
-Trop de bons sentiments. (-Ok, cela contraste avec le froideur et le manque d’âme des machines servant aux cybercriminels, mais quand même !-)
-Un poil plus court ç’eut été très bien.

 

  • * Cybercriminel commettant des crimes pour semer le trouble et pour son profit personnel.

 

@cineprochereviews