Des beaux personnages – De beaux paysages – Des belles histoires.

Sur le fond, dans un tout autre style que Tu seras mon fils, mais ils se complémente parfaitement. Le pitch « On n’hérite pas d’une terre, on la mérite » est encore une fois mis en exergue avec ce film.

Autant on aura apprécié Niels Arestrup en père tyrannique passionné par son activité de viticulteur, au détriment de sa relation avec son fils, autant on aime ou aimera le rustique Gérard Lanvin en homme passionné fragile. Ce sont deux visages de pères différents, deux fils aux caractères bien opposés, deux films avec de la profondeur, un monde, celui du vin, toujours très passionnant à découvrir, donc une opposition de points de vue qui est proposée à ceux qui verront les deux films.

Ici, on assiste aussi à des passages de témoin douloureux – on sent bien l’amour pour leur terre, très bien retranscrite – avec des conflits générationnels bien marqués et pas tristes à voir. Nous pénétrons les coulisses de la vie d’un domaine viticole avec toutes les subtilités liées à sa gestion donc à sa survie. En définitif, nous assistons à une très belle histoire où les raisons du cœur et la passion sont vraiment mises à l’honneur. Et pour ne pas gâcher, le casting, pléthore, est à la hauteur.
Donc en un adjectif : Passionnant.

• P.S :  Ha ! Petite surprise avec une petite maison aux volets bleus sur un petit bout de terre (indice : la Bretagne)
• P.S :  À vous bordelais qui irez voir le film, ne prêtez pas trop attention à la p’tite pique sur la place viticole bordelaise !