Nahid, ++-

 

Galères – Débrouillardise – Espérance.

La vie d’une femme seule quelque soit le continent n’est pas chose aisée. Ajoutez-y un contexte d’us et coutumes fort et effectivement, Nahid est un film singulier qui pourrait être un porte-étendard.

Iran + divorce + romance = un film engagé et singulier, une entreprise courageuse de la part de sa réalisatrice, dans un pays très à cheval sur le respect des lois, qui ici, sont défiées ou plutôt bafouées au regard des autorités.
Avec Nahid, elle permet aux spectateurs curieux (- comme moi -) de découvrir des situations et des conditions de vie qu’ils ne connaissent pas comme le fait que en Iran, en cas de divorce, la garde de l’enfant automatiquement confiée au père peut être accordé à la mère, sous condition pleine et entière qu’elle reste célibataire… qu’elle ne se remarie pas surtout.

C’est un portrait sur les femmes indépendantes d’Iran – et peut-être aussi celles dans d’autres pays du Moyen-Orient – que la réalisatrice de Nahid nous offre. Il est fait avec beaucoup de simplicité, de sincérité, de respect, d’humanisme et de profondeur comme pour le film Les Chats Persans qui certes stylistiquement n’a rien à voir, mais aborde dénonce intelligemment un fait problème sociétal. C’est aussi un salut à la combattivité de celles et ceux qui font avancer les choses.

Le cinéma iranien continue de se développer, malgré toutes les contraintes que connaissent les Acteurs de cette profession, difficultés très bien évoquées dans le récent film Taxi TéhéranNahid en est une belle et sobre preuve, la dernière en date… jusqu’au prochain.

Bon film, bonne découverte et bonne toile !

 


 

@cineprochereviews