⌈ L’intro met en haleine – La toile d’araignée se tisse sans aucun défaut – Il faut bien suivre chacun des personnages surtout ceux paraissant « figuratifs » ⌋
Une course contre la montre captivante provocant des nœuds au ventre malgré un manque criant d’intensité. Un Traître Idéal est un vrai thriller d’espionnage, un de ceux qui vous captive et qui ne vous lâche pas jusqu’à son terme.
Le bon ressenti résulte du fait que l’on prend vite acte qu’il faut se contenter de l’intelligence, de la simplicité et de la sobriété de la mise en scène nous fait vivre le film.
La simplicité et l’efficacité du jeu d’acteurs donne corps à l’intrigue, les différents et nombreux lieux de tournage nous embarquent dans une aventure sous tension où à aucun moment, on ne sait quelle tournure vont prendre les choses pour ces novices humanistes. Et même si on devine qu’un personnage précis y passera, on se demande quand ?
Dans Un Traître Idéal, on découvre une nouvelle fois les process de la mafia russe (ici, Les Vors), organisation faisant toujours autant fantasmer et surtout acteur très actif du monde criminel par excellence, tant leur radicalité sans bornes n’est plus à démontrer.
Ce n’est certes pas LE grand film d’espionnage de la décennie, mais force est de constater qu’il est haletant, captivant, entrainant, car par rapport aux deux récentes autres adaptations de romans de John Le Carré : La Taupe et Un Homme Très Recherché, ici il y a plus d’action – ça bouge plus – on est moins dans le film d’espionnage pur et dur, d’où la raison de mon emploi un peu plus du qualificatif « aventure. »
Bon film, bonne toile !
- Adaptation cinématographique du roman « Un traître à notre goût » de John Le Carré paru en 2011 (Pas lu).