La planète des singes 3 : Suprématie, +++

 

⌈   Ça démarre bien – Ça promet fort – Mais en faitpfuuu !   ⌋

Une traque – qui aurait pu être bien plus hâletante – dans laquelle la morale est très dominante du genre : « Il faut faire la paix avec sa conscience pour ne pas devenir ou finir pire que son ennemi. »

Il manque quelque chose…du rythme je trouve. Et pourtant, au début, le film va droit au but, dans la continuité de la fin de l’épisode 2 : L’affrontement.
Au premier abord, l’intrigue qui semble être simple et même banale, quelques mystères plus tard, se trouve être bien plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, dans ce troisième épisode, la sauvagerie des hommes est bien plus montrée, faisant que l’on a du mal à ne pas prendre parti pour les persécutés que sont les singes. Dès lors, c’est à se demander qui sont les sauvages, les vrais !
Et à ce « qui est qui » , Woody Harrelson très en forme au sens propre comme au figuré en illuminé et fêlé – comme il sait si bien les jouer – incarnant à la perfection cette cruauté que l’on retrouve même entre singes.
Un regain d’intérêt survient à l’apparition ou plutôt à chaque apparition d’un personnage ressemblant vaguement à Gollum (cf : Seigneur des Anneaux et Le Hobbit). Rien que pour le fait qu’il nous sorte de notre torpeur, on lui pardonnera ses pitreries, d’autant plus qu’il est le résultat de l’œuvre des humains.

Suprématie semble être un épisode marquant la fin d’un cycle, car il explique bien des choses sur la série. Autant le 1, la génèse, était intéressant, le 2 avec plus d’action, le 3 donne l’impression d’avoir fait le tour de la question et après mûre réflexion, il se pourrait que dans votre tête, vous vous fassiez, comme moi, la remarque que les trois films, en gardant l’essentiel, peuvent en faire un.

Scénar bof et surtout un épilogue limite bâclé, on peut toutefois apprécier le réalisme des effets spéciaux dans ce film. En gros, ça se regarde !
Mais quel plaisir de voir la nature reprendre ses droits, surtout la faiblesse de l’homme quand Dame Nature se déchaine.
Bon film, bonne toile !

 

  • Inspiration et adaptation cinématographique libre du roman éponyme de Pierre Boulle paru en 1963.
  • p.s :  Le placement Coca-Cola. Muhmmm…comment dire, ça se sent qu’il fallait le faire. Si vous ne le voyez pas, c’est que vous aurez le nez dans vos pop-corn ou entrain de faire un « Boom Beach » sur votre smartphone.

 

@cineprochereviews