The party (2017), +++-

 

⌈   Kristin Scott Thomas exquise – Ton colorimétrique, un noir et blanc léger très doux, allant à la perfection avec ce distrayant vaudeville – Quand trop c’est trop.   ⌋

Des bonnes nouvelles puis une bad news, non deux. Dès lors, la belle fête qui s’annonçait part totalement en vrille, car la clairvoyance vient à faire défaut.

Cela se met doucement en place. Les plans de caméra donnent encore plus de corps au film et les histoires qui se multiplient mettent au grand jour des cachoteries non sans conséquences. Mais curieusement, la grande absente est très présente au final, la fameuse Marianne.
The Party est une œuvre où un mari, qui n’est pas à la fête, se décompose dans son coin, mais qui nous gratifie de belles musiques et vous lui accorderez qu’il a très bon goût. En fait, il est presque le personnage le plus intéressant du film, car en dépit de la gravité de la situation, il est celui par qui viennent les instants légers, mais aussi la désolation.
Un gros doute, toutefois ! Est-ce une métaphore quand il dit que tout est fini ? La mort est-elle celle de son couple ? Le gangrénage irréversible serait-il dû au fait qu’il n’a plus envie de sa femme mais que de ….(Bip). Oui, après coup, ça taraude bien l’esprit tout ça.

La femme dans la lumière, l’homme dans son ombre. « Les apparences » aurait pu être le titre de ce film dont on appréciera l’ADN théâtral.
Bonne toile !

 

  • p.s :  Ce n’est que bien longtemps après – genre 30min plus tard – que j’ai compris l’épilogue. En fait, si vous ne prêtez pas attention à ce qu’elle dit à la personne lui faisant face quand elle ouvre la porte au début, vous risquez vous aussi de passer à côté.

 

@cineprochereviews