Le grand jeu, ++++

.Sortie France le : 25 décembre 2017
 .Synopsis et bande-annonce : legrandjeu (via YouTube)
 .Chronique :

 

—   Du pep’s – Le top le top le top – Une calculatrice à la place du cerveau   —

Molly -Dublin- Bloom. Cinglante dans la critique, opportuniste pour survivre, sincèrement, il n’y a pas vraiment grand chose à lui reprocher. Enfin tout sera question de point de vue.

Le Grand Jeu est un film qui file, file, file, aussi vite que la vitesse des paroles sortant de la bouche de son personnage principal. Avec un montage oscillant entre flashback et présent pour nous mettre dans le contexte, il est passionnant, palpitant, il accroche l’œil du spectateur et le peu de temps morts ne sont pas de trop pour nous permettre de souffler.

« Une bonne partie !? Tout est dans le détail ! » , mais plus important encore : « Don’t fucking tell everybody » (« Ne le dis à personne »). Oui car la discrétion est gage de tranquilité d’esprit mais surtout, c’est la survie. Le poker semble très simple avec ce film, tout paraît si fun, trippant, presque trop facile…sauf que Le Grand Jeu n’oublie pas de montrer l’envers, qui calmera certains.
Mais quand même, les joueurs et joueuses de poker sont des tordus parmi lesquel.le.s on peut identifier deux types : « Il y a ceux qui jouent au poker et il y a ceux qui flambent. » Tout est dit !

À la différence du personnage sans scrupule dans Le Loup De Wall Street, ce personnage-ci est une femme d’honneur, certainement plus intègre que beaucoup. Elle a pris ses risques, donc tout ce qui va avec, et surtout elle a assumé.
Au final, quand vous regarderez cette retranscription cinématographique, vous ne pourrez que constater que la vie de Molly -Dublin- Bloom ne fut que du poker, une vie de stratégies et de choix assurés, car en effet, elle semble ne pas trop avoir laissé de place au hasard.
Bon film !

 

  • Film inspiré de la vie de Molly Bloom aka Poker Princess et du livre écrit par celle-ci, qui relate les faits, les parties de poker clandestines qu’elle avait organisé dans les années 2000.

 

@cineprochereviews