Marie Stuart : Reine d’Écosse, +++-

•Sortie France le : 27 février 2019 __ Vu le : 14 mars 2018
•Synopsis et bande-annonce : mariestuartreinedecosse-vostfr (via Universal Pictures/YouTube)
•Chronique :

 

De l’histoire Des interprétations Des paysages _

La douceur de l’une versus l’impitoyabilité de l’autre, deux sœurs au caractère bien trempé et avec la même détermination pour atteindre un objectif, ce film est aussi bon que les documentaires sur leur histoire.

Écosse de 1561 à 1597.‎ Les différences de condition, les ambitions, les personnalités de deux personnages féminins qui ont fait l’Histoire, Marie Stuart : Reine d’Écosse nous propose de voir les nombreuses oppositions entre elles, oppositions qui sont toutes très bien marquées, ainsi que les parallèles qui sont tout aussi bien présentés.
Écosse de 1561 à 1597.‎ Les hommes en second plan face à ces deux femmes. Tous les coups étaient bons pour se mettre en bonne position afin de retrouver leur prétendue juste place.
En effet, entre trahisons et complots, ‎stratégies et jeux de dupe, ce film qui montre comment grandissaient les empires et les royaumes est en même temps un film sur les femmes de cette époque là. En effet, à cette dite époque, vous verrez qu’être une femme de noble rang ne protègeait pas d’être vu comme être juste une femme dont le rôle était de servir un homme.

Amour et désillusion.s, Marie Stuart : Reine d’Écosse nous présente deux partitions bien distinctes de deux femmes reines parfois peu considérées par des hommes, ‎une tragédie historique avec cette sanglante guerre de territoires et idéologique entre Protestants et Catholiques, le genre de situation qui révèle la véritable nature des uns et des autres.
Marie Stuart : Reine d’Écosse, un film dans lequel vous découvrirez que la plus impitoyable et manipulatrice n’est pas forcément celle qui le paraît au premier abord. Bon film !

 

« Une reine n’a pas de soeur, elle n’a que son pays ! »

 

 

  • Adaptation cinématographique du livre « Queen of Scots: The True Life of Mary Stuart » de John Guy (2004). (Pas lu)

 


 

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