Sorry to bother you, ++++

•Sortie France le : 30 janvier 2019 __ Vu le : 31 mars 2019
•Synopsis et bande-annonce : sorrytobotheryou-vostfr (via Universal Pictures/YouTube)

•Chronique :

 

Un qui a roulé sa bosse…enfin — Un qui a un certain talent — Une photo qui se charge de nous faire comprendre certaines choses  _

Être un enculé, cela se décide, comme de réussir dans le respect des autres ; La stupidité et la cupidité des uns qui participent au projet farfelu d’un‎ visionnaire qui n’est pas tout seul dans sa tête…‎ si vous trouvez l’entrée en matière de cette chronique punchy, croyez-moi, le cynisme de ce film est houla, pfuuu, ça fait mal, bien pire que cet intro !

« Suis Toujours Ton Script. »
Une consigne qui semble dire que :  « Oui, tout est écrit d’avance, » comme la vie, enfin comme beaucoup le pensent…à tort.
Avec une délicate attention comme une offrande de la part d’un sacré guest « toujours trop vieux pour ces conneries, » q‎ui, décortiquée, ladite attention ou plutôt le sacré conseil fait comprendre la portée de ce film. En fait, vous trouverez qu’il s’agit d’une satire bien barrée qui va vous faire « aimer » le télé-démarchage, surtout présenté de la sorte. Sorry To Bother You fait travailler les méninges.
Oui, Sorry To Bother You c’est beaucoup de choses :
-Un film bizarre que certains vont apprécier alors qu’il se fout impitoyablement mais habillement d’eux, car effectivement,‎ beaucoup de scènes dont celle du zapping qui est très criante de vérité et le fameux tourner la tête pour ne pas avoir à agir l’attestent.‎‎
‎-Un film psycho WTF* avec un clin d’oeil malicieux à Gondry. Il ‎s’apparente à une missive très anti-capitalisme avec une forme pas vraiment conventionnelle qui au début désarçonne, puis‎ quand vous êtes dedans, il vous met une bonne claque. À travers des caricatures se jouant des clichés qui ont la peau dure, caricatures fortes sans que les traits soient poussés, le film montre qu’il faut savoir jongler avec ces dites caritures et clichés pour réussir à se créer des opportunités que l’on saisira ou pas. En effet, ce dernier point dépendra uniquement de ce que l’on veut réellement.
-Un film qui fait aussi comprendre qu’il ne faut jamais oublier qu’il y a toujours un grand marionnettiste pas loin.
-Un film sur « soi » nous les vivants, qui nous sommes, ce que nous faisons, ce que nous devenons.

Avec sa curieuse mise en scène qui donne l’impression que Le loup de Wall Street semble être passé par là, et son petit côté intello bien barré façon Get Out, l’Amérique et son système consumériste semble être la cible de ce film. En gros, ce film c’est l’Amérique dans le dur, donc si critique contre le consumérisme il y a, alors c’est une critique contre un système mondial tout court.

WorryFree. Une nouvelle ère de productivité créee par une entreprise qui réunit toute les influentes sociétés électroniques d’aujourd’hui, les réseaux sociaux, sans oublier la télé réalité, comme je le mentionnais, beaucoup de cynisme et malheureusement de vérités dans cette O.C.N.I (œuvre cinématographique non identifiée) qui oui prend du temps pour se lancer, mais après, youpi !‎
Dans le fond, vous ferez le constat que ce film est très raccord avec le monde d »aujourd’hui…peut-être trop, car comme vous le savez, toute vérité n’est pas bonne à dire.
Ma conclusion : Être rusé et avoir du toupet, voilà les deux éléments essentiels pour créer notre succès. Bonne toile !

 

« 35% des hommes qui mettent du rose deviennent des Boss »

(et vlan !)

« On est tous les esclaves du monde »

« On manipule le genre humain pour la rentabilité. »

 

 

  • *What the fuck !
  • p.s :  Un CDD de 5 ans pour guider des nouveaux hommes. Métaphore à donf et vous l’aurez compris, elle est bien tordue‎.

 


 

@cineprochereviews