•Sortie France le : 10 avril 2019 __ Vu le : 11 avril 2019
•Synopsis et bande-annonce : tanguyleretour (via SND/YouTube)

•Chronique :

Une promesse d’instant récréation… — …Qui comme toutes les promesses… — …N’engagent que celles et ceux qui y croient  _

Ce n’est pas parce que le chapeau dit tout qu’il n’y a rien d’autre à ajouter…  (– comme un besoin de me soulager là, mais vraiment ! -)

Ha la joie d’être parent.s‎. L’oiseau qui quitte le nid, le plus merveilleux des instants…le genre où vous chanteriez – si ce n’était pas trop soûlant – « Délivré.e, libéré.e ou libéré.e, délivré.e » (- Rhaaaa, Je sais plus -).
Mais quand il ou elle revient s’installer au bercail, c’est simple : ou vous êtes des parents pour qui le sacrifice est planifié dans votre tête jusqu’à ce que vous rendiez l’âme, ou vous êtes un parent – indigne – qui vit sa vie, et donc ils se démerdent les mômes; les gosses, les chérubins et consorts.

Peinarditude bien réglée et rodée, petit souci de personne d’un certain âge, mais le pire ne sont plus ceux-là. En effet, il y a le fait de Devoir s’occuper des problèmes des autres quand on a les siens liés à son âge.
Tanguy : Le retour, ce sont deux générations et une catastrophe qui tombe sur la tête d’une d’entre-elles qui lorsqu’elle comprend s’être piéger et bien il est trop tard.
Il existe l’effet boomerang, et bim, ici c’est ‎l’enfant boomerang. À la guerre comme à la guerre, dans ce film où les parents sont les plus intéressants.
Je ne spoile pas, mais seul le moment où ils se rebiffent fera sortir certain.e.s ‎de leur torpeur des 1h30 de ce film pour un ressenti bien au-delà et je reste cordial.
Un style très théâtral non assumé, pas vraiment burlesque ni ubuesque, humour pantouflard, comédie bien française diront certain.e.s.
‎‎« Heureusement que vous êtes là tous les deux. »
Qui dit 2 dit souvent 3. Je m’arrête là !‎…Heureusement que l’industrie du cinéma français est généreuse. Entendrez ce que vous voudrez…je m’arrête vraiment là cette fois ! Bon ciné !