Godzilla : Minus One, +++-

•Sortie France le : 17 janvier 2024
•Synopsis et bande-annonce : godzilla-minus-one-vostfr (via Toho Studios/YouTube)
•Chronique :

 

70 ans officiellement, des milliers d’années officieusement Il pète le feu le p’tit vieux Haaaa ! Nous minus et vaniteux humains que nous sommes …

Le Japon et ses principes, le Japon et ses préceptes ainsi que ses convenances, des soldats qui sont et demeureront toujours des êtres humains fait des forces, de faiblesses, de bestialité, Godzilla Minus One qui se déroule après la Seconde Guerre mondiale invite à voir – en plus de la survie résultant d’un manque de tout – un mélange des genres cinématographiques qui se vit comme chacun le ressentira. De mon côté, c’était fut plutôt sympa !

Film de science-fiction composé de dramaturge, de romance, de mélodrame, il est aussi une œuvre historique qui rend hommage aux soldats japonais du fait d’être un film de guerre avec une forte valorisation à la résilience et au courage . Aussi un film d’action, un film catastrophe, un survival movie qui présente une lutte pas vraiment équitable, Godzilla Minus One est un film vide-tête hybride, dont j’avoue que son ambiance thriller habité d’une tension et un fort suspense palpable est assez agréable.

Donc, de ce film, hormis comprendre qu’il faut assumer ses choix et que l’humain a sa part de responsabilité dans les drames qu’Il subit, mouais !
Malgré une bonne intro, c’est long à venir, très long même !
Toutefois, quand enfin on y est, j’admets que le combat est assez plaisant à regarder, surtout le premier en haute mer qui met une bonne claque, une méchante.
Bref, Godzilla Minus One, n’a rien à voir avec une production américaine toute divertissante qu’elle soit, ici nous sommes aux antipodes du cinéma hollywoodien.

Beaucoup d’humanisme et d’héroïsme, peu d’action, mais quand il y en a, c’est un joyeux bordel pour ne pas dire un carnage, en sus, malgré les petits bonus montrés sur le trait de caractère pas du tout monstre friendly et enfin la forte exploitation du fameux rayon thermique si peu utilisé dans les réalisations contemporaines, sans spoiler, les fans de la première heure des aventures du monstre Godzilla devraient beaucoup plus apprécier ce film. Oui, ils vont l’apprécier et cela ne serait-ce que pour un détail et non des moindres, celui que le monstre ici présent, ressemble et évolue dans l’action comme dans le premier film de 1954. Ce mimétisme, j’ai l’intime conviction que cela n’est pas un hasard !

Très très très esprit japonais (héroïsme, pudeur, respect), l’hommage est pour moi réussi, ce qui pourrait s’apparenter à un reboot malin du film de 1954 est plutôt une réussite. Bonne toile !

 

 

« Personne ne prend la responsabilité pour le chaos »

 

 


 

@cineprochereviews