Bolero, +++-

•Sortie France le : 6 mars 2024
•Synopsis et bande-annonce : bolero (via SND/YouTube)
•Chronique :

 

Elle y avait toujours cru Le cahier des charges bien qu’explicite était assez abstrait Lui, semblait avoir un petit souci avec l’optimisme …

Préjudiciable que l’intro nous explique peut-être trop tôt la genèse de cette mythique et intemporelle mélodie ? Je le pensais, puis je ne sais par quel tour de force, et bien il n’en est rien, absolument rien !

Un film qui fait comprendre que dans la vie, la maîtrise qui amène à des répétitions peut être bien ennuyeuse‎ tant cela devient conformiste et puis, il y a une autre forme de répétition, celle qui reste dans la tête, est vraiment entêtante, même si très belle. La vie et son cycle, le Boléro de Ravel, c’est un peu de ça, je le perçois comme une œuvre métaphorique de la vie.

Bonne explication du processus de création avec encore et toujours le jazz qui semble faire partie de ‎l’ADN de toutes les autres musiques, on y voit une agréable présentation d’‎une époque avec ses belles paroles ainsi que ses femmes de caractère, certains de ses hommes, Bolero, cette policée fresque historique qui contient de tout cela, va comme qui dirait à l’essentiel pour ce qui est de nous offrir‎ la découverte d’un homme d’une grande délicatesse, marié à la musique, un compositeur que tout inspirait car savait laisser venir à lui les bons bruits.

Belle lumière, les répétitions musicales sont grandioses, tout dans le film est comme fait pour instiguer au relâchement question de passer un bon moment, mais cela dépendra vraiment de soi.
Bolero, il est paradoxal que malgré son rythme lent – que j’ai assez bien ressenti – j’ai trouvé que cette composition qu’est le Boléro de Ravel et que l’on redécouvre en quelque sorte dans ce biopic, incarnait une certaine idée du panache français. En l’écoutant, en la ré-écoutant, il y a toujours cette dynamique dans la redondance de la répétition du rythme qui vous rend hardi.e, vous donne envie de vous élever, réveille votre orgueil pour oser aller de l’avant.

Un bel hommage à cette création de Maurice Ravel avec des surprises artistiques côté reprises, un très bel hommage aux femmes qui l’ont entouré, toutefois ‎Bolero, l’œuvre et sa création ainsi que la romance contrariée présentée sont une chose, mais pour moi, la star ou plutôt l’attraction du film est Jeanne Balibar. Bonne toile !

 

 

« On voit mieux quand on ose »

« Après la fin, tout recommence »

« Le succès ce n’est pas bon. Cela ne nous fait que des ennemis ! »

 

 


 

@cineprochereviews