Border Line, ++++

•Sortie France le : 1er mai 2024
•Synopsis et bande-annonce : border-line-vostfr (via Condor Distribution/YouTube)
•Chronique :

2024_047_ BORDER LINE ++++

(Sorti le 1er mai 2024 //  Vu‎ le 8.05.2024 à 13h30)

 

Sous mandat présidentiel de Donald Trump, ce n’était pas la bonne période pour se rendre aux États-Unis d’Amérique, surtout si on ne correspondait pas à son cahier des charges qui était très exigeant selon la provenance des concerné.e.s Ha, les jolis sourires Dans le sexe, il existe des tue l’amour. Dans le tourisme, il existe la douane américaine et cela peut être tout aussi radical qu’un tue l’amour …

Ils s’envolent avec le sourire, atterrissent avec le sourire et très confiant…enfin, une l’est, puis…, oui puis voila !

Aux États-Unis d’Amérique, quand le personnel de sécurité vous dit : « Dans votre intérêt », point de bienveillance de leur part, ça pue !
Tout dans ce film donne envie de visiter ce vaste territoire qu’est…La France, de voyager ailleurs qu’aux États-Unis d’Amérique. (- Je précise que je ne suis pas caucasien, mais plutôt comme ils disent là-bas : ‎Typé afro. Donc voilà !)
Le plan large sur la salle d’attente de vérification des papiers et sur d’autres coins de la douane ici concernée en dit long sur la typologie de personnes‎ qui y est amenée et…, et je préfère m’arrêter là pour ce qui est de ce constat.

Donne l’impression d’être un voyeur ou plutôt nous positionne en FPV (First Person… Voyeur ), « Border Line » fait partie de ces films qui font monter en soi une certaine indignation quant à la façon de traiter des personnes en apparence sans reproche et même temps, qui parviennent à nous mettre le doute quant aux intentions de ces mêmes personnes. Films joueurs quoi !

Très instructif comme film donc, il semblerait qu’en se rendant aux États-Unis d’Amérique, il faut avoir une mémoire d’éléphant, être certain.e de pouvoir montrer pattes blanches et surtout quand on est en couple, n’avoir rien omis de son passé sur le plan personnel et intime à l’autre, question d’éviter une désagréable surprise à celui ou à celle qui vous accompagne.
Bien que donnant l’impression de faire du surplace ou de tourner en rond, ce court thriller – un semi huis clos – dont l’essentiel de son contenu est un long interrogatoire a fait son job qui fut de me tenir en haleine, de me perturber, ses plans serrés ont largement participé à cela.
Instant éprouvant et marquant pour moi juste spectateur, je n’ose pas imaginer comment on sort de ce type d’interrogatoire, le genre qui pourrait, si les bases relationnelles des couples ne sont pas fortes, remettre beaucoup de choses en question. Pire, sans même allez jusque là, l’instant est d’une telle perversité qu’il pourrait vous rendre dépressif, dépressive, vous faire perdre confiance en vous, juste en vous, voire haïr ce pays tant désiré, tellement cela peut être traumatisant comme expérience ou plutôt comme ce qui pourrait s’apparenter à une mauvaise aventure.

Entrer tranquille aux États-Unis d’Amérique, quand c’est le cas, c’est que « Vous le valez bien ! » , oui, vous valez bien ce : « Welcome to United States ! »
Bonne toile !

 

 


 

@cineprochereviews