Elysium, ++++-

 

Une quête – Une boss impitoyable – Pourquoi les francophones ont-ils toujours le mauvais rôle dans les films us ?

Si vous avez aimé District 9, vous prendrez du plaisir à regarder Elysium. Si vous n’avez pas accroché avec District 9, vous n’accrocherez pas non plus avec Elysium, car même ambiance, style sonore et visuel, pareil côté cynisme … mais Elysium est un peu plus abouti. Par contre pas d’êtres venus d’ailleurs.
Vous l’aurez compris, tout est affaire de goût.

Un film où le terme « le peuple d’en-bas » prend tout son sens avec une mise en image non exagéré d’une ghettoïsation pas si éloignée de ce celle d’aujourd’hui.
Le ghetto des pauvres qui sont laissés à l’abandon et « celui » très haut perché des aisés, des privilégiés, qui ne se privent pas de se servir chez les pauvres uniquement quand ils en ont besoin. Il est vrai que cette situation existe depuis longtemps, mais le marquer de la sorte rend les faits encore plus éloquent.

Tout est en opposition. Froideur versus Humanisme, Riches versus Pauvres, Crasseux versus Propreté Clinique, Humains versus Robots, Environnement dangereux versus Lieu ultra protégé, Terre aride versus Verdoyantes pelouses, Technologies de pointe versus Bricolages, La force du désespoir de toute une communauté versus l’Impétuosité d’une chef (…)

La force de ce SF d’anticipation est l’intelligence de la projection que nous propose son réalisateur.
Tout parait si peu inventé et surtout si réalisable que l’on arrive à se dire que c’est tout proche, c’est pour demain.

Côté action, les combats sont abrupts et cela ne fait pas dans le détail. Les effets spéciaux sont tellement bien faits qu’on ne focalise pas dessus du fait qu’ils font corps à tout le reste. On se concentre pour suivre Matt Damon dans cette captivante aventure. 

 

 

  • P.S :  Mention spéciale à Jodie Foster surtout quand elle devient implacide.

 

@cineprochereviews