•Sortie France le : 25 juillet 2018 // Vu le : 26 juillet 2018 •Synopsis et bande-annonce : hotelartemis (via Metropolitan Films/YouTube) •Chronique :
— Ambiance pour être dedans – The place not to be – Les raisons d’une émeute qui risquent d’être bien réelles et peut-être plus tôt qu’on ne le pense —
Un lieu pour crapules mais les cools comme les pires, avec ses règles bien strictes pour « Toutes et tous » , sans passe-droit, et une gérante très sympathique en la personne d’une Jodie Foster assez surprenante dans son interprétation, Hotel Artemis, c’est quitte ou double dedans et idem pour son public, surtout les curieus.e.s qui se seraient laissé.e.s charmer par sa bande-annonce.
Pour faire simple, si je vous dis : American Nightmare (pour le tout autorisé le temps d’une nuit), mais aussi The Raid 2 (vite fait pour le huis clos et la bagarre dans le couloir), ou encore John Wick (hôtel particulier avec des prestations premium), et enfin Nikita (une tueuse à gage française)… ça vous parle !? Y a intérêt, car ce film est un léger mix des 4.
Il est autant attrayant pour le futur proche qui y est présenté, futur proche dont le réalisme de l’intelligence artificielle « vraiment » au service de l’homme fait dire : « Vivement demain ! », que pour l’intrigue qui se déroule dans un nid de guêpes, lieu où le terme chacun pour soi prend tout son sens. Si on ajoute à cela un très gros contrat et un règlement de comptes innatendu… bref, bien des contextes où la cohabitation est quelque peu compliquée dans ce film qui prend son temps côté mise en place, question de conditionner son public pour l’amener à sa dernière partie … »presque » de folie. Donc mouais, ça l’fait si on n’est pas trop exigeant !
« Presque », car en effet, il n’est pas autant film défouloir que cela, du fait d’un manque criant de castagne à foison comme le laissait croire sa bande-annonce. C’est plus la tension tout son long et son intrigue bien prenante qui font que l’on ne décroche les yeux de l’écran. En l’espèce, Hotel Artemis est un film qui frustre du fait de donner l’impression de ne pas être abouti pour ne pas dire inachevé. Bonne toile !