Une roue…qui roule seule… – …Qui vit et qui tue – The « No reason style ».
Un must du genre pour un film de genre, atypique. On accroche ou on accroche pas.
– Je précise qu’il n’y a aucun jeu de mots –
Ne surtout pas manquer ses rencontres. Les rencontres de qui ? Mais de la roue pardi.
Quand une roue vivante, oui vivante est dôté de pouvoir mais surtout d’émotions. Ouh là ! Tous aux abris. C’est un peu déjanté – elle était facile – comme concept, mais pas si déconnant que ça.
Le style décalé du film peut prêter à la franche rigolade car on est là en présence d’un O.T.P.I* (Oeuvre Originale Particulièrement Très Intéressante), une sorte de série B voire Z très bien maîtrisée, qui cache bien son jeu.
On pourrait facilement rire du ridicule de la chose, sauf qu’avec un regard plus pointu, façon pseudo-intello voulant ramener sa fraise – mais on peut aussi rester très tere-à-terre – on s’aperçoit que ce film est une grosse métaphore bien barré empreint d’un fort engagement politique ou plutôt écolo second degré, l’humour noir du film en est la preuve.
Côté son, attention les oreilles. On a droit à une musique d’ambiance à base d’electro, pas de la musique, juste des petits sons de clavier, dont un assez perce-oreilles qui stresse bien, avec ces décibels qui par moment font sauter la… (no spoile). Mais ça, c’est dans le film.
Nous spectateurs, il faut éviter d’être assis juste à côté d’un haut-parleur.
Ce film aurait pu s’appeler « La vengeance des pneus, tan, tan ».
On peut se dire ça surtout à la fin, une fin laissant à penser qu’il va y avoir un sacré carnage.
Le dernier plan est classe.
- P.S : Séance à la salle 4 du MK2 Hautefeuille, sur les strapontins du fond. tu as juste l’impression de te faire une séance avec des potes, mais pleins de potes venus d’un autre univers, qui comprennent instantanément le film quand toi le curieux qui ne fait pas partie de cette galaxie, de ce microcosme d’intellos underground qui se la pête, bah, tu rames. Le film et surtout son style s’il t’a marqué, et bien quand tu rentres chez toi, la première chose que tu fais, c’est de trouver qui est le réalisateur. Et là, tu n’as pas l’air con quand tu t’aperçois qu’il s’agit d’un gars que tu apprécies depuis fort longtemps pour sa zik : Mr Oizo. Ouf, à cet instant précis, tu te dis qu’en fait, tu étais avec les tiens dans cette salle. Ce fût mon cas.
* Si non déposé alors © (je reste dans l’ambiance du film, franche déconnade)
6 réflexions sur “Rubber, +++”
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