Un bon gars – Deux coups pour régler trois problèmes – Une vraie force tranquille.
C’est long à venir, mais rien que pour le dénouement, ce film intriguant et inquiétant est un polar qui vaut le détour, car il cache bien son jeu pour pas dire très bien.
Quand vient la nuit est un film que l’on pourrait aisément qualifier comme étant un polar à l’ancienne. Pas vraiment de rythme, de l’intrigue, des histoires de vie lambda, tout semble d’une ennuyeuse banalité et « bam », d’un coup un seul, cela se met en place. Des questions sur certains personnages, des activités bien plus douteuses qu’il n’y parait, c’est comme si un voile nous dévoilait très lentement l’épilogue.
Quand vient la nuit, et ça c’est un conseil gratuit, pour l’apprécier, il faut le visualiser tard le soir, se mettre en tête une ambiance particulière, celle des films des bons vieux polars bien noirs dans lesquels la lenteur du déroulement du film et la gueule des personnages faisaient le travail.
Sinon, il y a fort à parier que vous allez vous ennuyer.
The drop, titre américain du film, est une virée dans Boston la nuit, moment au cours duquel, le côté animal de chacun semble se réveiller. Le souci est qu’il ne faut jamais s’ériger en roi des animaux tant que l’on ne sait qui on a en face de soi et surtout quels sont ses codes de vies et son passé. Toujours se méfier de l’eau qui dort. C’est connu.
- Adaptation cinématographique de la nouvelle de Dennis Lehane « Sauve qui peut » (titre us : Animal Rescue) (pas lu).