Fast And Furious (2019) : Hobbs and Shaw, +++

•Sortie France le : 7 août 2019 __ Vu le : 15 août 2019
•Synopsis et bande-annonce : fastandfurious2019hobbsandshaw-vostfr (via Universal Pictures/YouTube)

Chronique :

 

Testostérone time — Que de gadgets — C’est le jeu du « Qui va m’en empêcher !? »  _

Boum, badaboum, boum boum boum boum boum. Oui, des explosions, des dégâts, des grincements de pneus de voitures qui ne savent pas rouler droit, des cascades, des muscles, tachés-souillés-barbouillés mais pas une goutte de transpiration et j’en passe : Tan tan ! Le blockbuster estival est là et son cahier des charges est « parfaitement » honoré.

Fast And Furious : Hobbs and Shaw. Idris Elba est très stylé et fait peur en « Superman noir mode Injustice » ; Ryan Reynolds est au top, Deapoolien quoi ! ; Une anguille de sœurette – celle de Shaw – qui a des faux airs de Lady Gaga ; Et deux anciens qui étaient des seconds rôles de la saga, ici jouent les premiers rôles, une présence comme pour justifier le titre du film. Voilà ! Il est pas beau le tableau !?

Des humanistes bien plus fêlés pour ne pas dire des illuminés ou pseudos arriérés, de l’humour, du comique de situation à foison et plutôt bien vu, une petite fille so cute qui est peut-être la vraie héroïne du film, du rythme, de la bonne baston, mais manque l’essentiel, un élément de base qui fait partie de l’ADN de la saga « Fast And Furious » : Des belles bagnoles.‎
Car comme le virus dans ce film qui liquéfie l’intérieur d’un humain, il semblerait qu’il en soit de même pour ce qui est de l’ADN de cet épisode qui n’est pas vraiment le neuvième de la saga « Fast and Furious. » On dirait plutôt un bouche trou estival qui fait beaucoup penser à l’adaptation ciné Agents Très Spéciaux : code U.N.C.L.E. Pour cause, les oppositions de style en tout du duo sont très marquées, ainsi que le fait qu’ils doivent faire équipe sous la contrainte. Vous comprendrez donc qu’il m’est impossible de ne pas faire le rapprochement côté inspiration.
Le reste‎ ? Les tac au tac sont bons, sur‎tout en version originale, car elle valorise l’accent british de Jason Statham dans ce duo anti-alchimie en passe de devenir un classique du cinéma d’action…non, je déconne !

‎Dans cette épisode où la seule bagnole star est une McLaren F1, le titre « Fast and Furious » est affublé à tort à ce film, pire que pour « Tokyo Drift. »
Il s’agit là juste d’un film d’action, le bon marronnier estival vu et revu, avec son cahier des charges fait pour plaire en mettant plein les yeux aux spectateurs. Pas vraiment dégueu, le folklore de fin est peut-être de trop, car surcharge plus qu’autre chose. En fait non, ce n’est pas pire que tout ce déjà déjà déjà déjà vu. M’enfin !
Vraiment, c’est plus « Fast » que « Furious, » cela concerne le fait qu’on nous en met plein les yeux. C’est très « Furious, » mais pas « Fast » côté voitures.

Trop clean ou plutôt froid, le style général du film est à l’image de toute cette technologie qui permet d’améliorer les performances physiques humaines.
L’homme bionic, celui valait 3 milliards, non ce n’était pas Steve Austin, car il est là et le technicien de Robocop semble avoir participé à son évolution.
La biotechnologie est limite de trop ici et l’emplacement de la base des méchants dans un pays de l’Est, dont un incident…pardon, une catastrophe nucléaire avait provoqué un nuage toxique qui s’est arrêté aux frontières de la France, semble être tout un symbole. Lequel !? Pfuu ! Fallait que ça fasse gros, donc c’est encore là juste du remplissage comme tout ce trop plein de bon sentiment familial !‎
Faux spoil. Une promesse de toute fin qui donne l’impression qu’à la prochaine rencontre de Hobbs et Shaw, cela ne sera pas vraiment comme le dit notre ami chanteur Carlos : « Big bisous. »
En somme, la présence de Ryan Reynolds, en plus de celle de la petite pitchoune so cute, sont probablement ce qu’il y a de plus intéressant dans ce film qui pourrait être un plaidoyer anti trop plein de technologie dans notre quotidien. Honnêtement, c’est toujours ça de pris, bonne toile !

 

« Sauver le monde à coups de génocide est un moyen comme un autre de sauver le monde. » 

 

 

  • p.s :  La bande-annonce est limite plus trippante que l’ensemble du film. Je n’exagère pas ! Hobbs and Shaw, spin-off ? La question est posée, mais ne mérite pas de réflexion, non évitons-nous ce tracas !

 

 


 

@cineprochereviews