La panthère des neiges, +++-

•Sortie France le : 15 décembre 2021 __ Vu le : 17 janvier 2022
•Synopsis et bande-annonce : lapantheredesneiges (via Haut et Court/YouTube)
•Chronique :

 

Contemplation — Instant presque introspectif, presque — Un détail trop présent, trop…Le bla bla, trop ! …

La critique est DITHYRAMBIQUE !…moi moins, tout ça à cause d’un détail qui n’était pas inévitable, mais il semble que cela devait être ainsi, bref !

La Panthère Des Neiges !? Le genre de film documentaire qu’il faut regarder sur un très grand écran, au plus près de lui, question de vivre l’instant, de s’y croire tant la beauté des grands espaces présentés nous coupent de tout ici. Cet instant cinéma en plus d’être une œuvre pouvant être qualifié de militante est une invitation, sinon une incitation au voyage.
Bon, après quelques images de l’environnement là-bas, voyager en restant bien au chaud n’est pas un concept si dégueu que cela, moins enrichissant certes, mais au chaud !

Tibet. Hiver. Vers les -29 degrés le‎ soir et -9 le jour.
L’homme est humble devant la beauté et la force de la nature, car en ces lieux, pour obtenir ce que l’on veut souhaite, le devoir de l’attente contraste avec le plaisir relatif suite à l’obtention d’un achat ou d’une commande post clic dans notre société actuelle.
Durant 1h32, il nous est offert des belles images, idem pour les photos d’animaux (- merci aux beaux sujets qui parfois semblent se prêter au jeu du curieux humain -) et un récit narratif instructif qui explique ce qu’est l’aventure d’être à la poursuite – en mode affût – d’un spécimen animal rare. Pendant votre séance, si l’envie de vivre ce type de moment monte en vous, ne vous étonnez pas d’être frustré.e.s tant les grands espaces à l’écran dépaysent, passons !

La Panthère Des Neiges c’est aussi regarder deux mecs marcher, observer, se les peler, les écouter parler, s’extasier et cela parfois comme des gamins. À bien des moments, c’est un peu trop, surtout quand on a l’impression qu’il y a en un – Sylvain Tesson – qui se raconte ou qui fait passer une thérapie à l’autre.
Oui, déception de ce côté-là, car les images avec la petite musique de fond souvent se suffisent à elles-mêmes ou d’accord pour des commentaires, mais alors juste ceux de Vincent Munier.

La Panthère Des Neiges !
Sylvain Tesson en profite pour nous faire la critique du genre humain contemporain qui a abandonné « sa liberté » sur cette Terre qui nous « Respire. »
Poétique et philosophique, ce film documentaire qui se veut être engagé s’érige en une ode à la vie sauvage qu’hypocritement nous admirons tout en n’assurant pas sa pérennité.
La Panthère Des Neiges alors !?
À défaut‎ de trop entendre la science ou encore l’enthousiasme de Sylvain Tesson et moins celui de son acolyte (- qui est bien plus compréhensif -), moins entendre le bruit de la nature, moins entendre la musique d’ambiance en partie composée par Nick Cave, vous apprécierez certains silences parfois trop courts, les belles images de la faune locale qui observe bien plus que l’on ne croit les hommes de passages sur son territoire.
L’instant détend…quand on arrive à faire abstraction à un ou deux détails et si vous savez que vous n’y parviendrez pas, il n’y aura rien de grave. Bonne toile !

 

« Un être vous obsède, le monde prend sa forme »

 

 


 

@cineprochereviews