Un ami qui n’aide pas – Un papa bien présent pour l’exemple – Une conscience.
Peut-on être autant dans la mouise que ce monsieur ? Père en devenir mais pas forcément sûr d’en être capable, avoir une dette colossale et ceux qui en réclament le payement aux trousses, mais surtout, être traqué par 142 des quelques 530 enfants venus au monde grâce au don de sperme qu’il effectuait dans sa jeunesse. Situation rocambolesque ! Mais ce n’est pas fini. Le film est canadien, donc avec tout ce que cela sous-entend, on peut s’attendre à ce que ne soit pas triste à regarder.
Et bingo ! Starbuck est un film simple, à l’image de son personnage principal, qui à sa fin fait dire « chapeau bas, messieurs » pour cette œuvre.
Un sujet pas commun traité au ciné, celui de la paternité, en plus avec talent de la part des acteurs principaux, on rit, on ressort ému, les yeux qui brillent.
C’est un délice cinématographique mélangeant humour, émotion, appréhension et énervement par moment.
On trépigne d’impatience d’arriver à la fin, car on souhaite un dénouement plus qu’heureux pour tous, tout en savourant la comédie de long en large et en travers.
1h49 qui passent comme une lettre à la Poste, tranquille. À n’en pas douter qu’une petite larme de plaisir coulera…pour les émotifs.
- Librement inspiré d’un fait réel, celui d’un donneur québécois anonyme, mais ne dit si son histoire à lui c’est bien terminée.