Do not disturb, ++++

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Retrouvailles – Projet artistique très expérimental et anticonformiste – Dalida en prison.

J’ai failli mettre une notation de mon ressenti de 3 et demi, mais deux scènes à trois ont tout changé.

Pas de voyeurisme, que nenni. L’affiche intrigue pourtant.

Plutôt sympa, un peu tourne en rond à un moment et puis franchement tordant quand JoeyStarr a fait son apparition. Oui ! Il est dans le film et sa prestation vaut franchement le détour pour ce qui pourrait devenir une future scène culte du cinéma français.

Casta à l’affiche, houla ! Et non ! Laetitia Casta est à contre-emploi voire plus exhibitionniste, plus sans pudeur et crue qu’Asia Argento – une référence en la matière – et Charlotte Gainsbourg qui pourtant donne bien le change. Donc oui, Laetitia Casta casse son image de jolie poupée et laisse la niaiserie de côté, le temps de ce film en tout cas.

Concrètement, Do not disturb est un film sur soi et nos envies profondes qui un jour ou l’autre refont surface.
Hommes, femmes, passer à l’acte ou juste toucher du bout des doigts une envie qui devient, une obsession puis un besoin, celui de satisfaire sa curiosité au risque de se consumer de l’intérieur ou de perdre en un court instant tout ce que l’on a mis tout une vie à construire. Mouais, pas simple.

Dans ce film, Cluzet n’aide vraiment pas. La scène de fin met quand même un peu dans l’embarras !

 

 

  • Remake du film américain « Humpday » de 2009.

 

@cineprochereviews