Camille Claudel 1915, ++

 

Cru – Sans fioritures et phare – Voyeuriste et intimiste.

Pour la prestation de très haut niveau de Juliette Binoche.

Très bien filmé. Le spectateur ressentira la force et le désarroi de ce personnage historique, de l’environnement d’un hôpital psychiatrique d’antan avec un gros risque d’être décontenancé.

Le réalisateur n’a pas fait dans la dentelle. Sa caméra se balade dans les murs de ce sordide endroit ressemblant à un cimetière de vivants, où la froideur dudit lieu, semble plus chaleureuse que ceux qui vous y font interner. Les portraits sont au plus naturel avec une comédienne au top et des seconds rôles – les autres internés et infirmières – interprétant leur propre rôle.

Des pratiques, des actes misogynes, des faits historiques, Camille Claudel est un condensé d’une époque.

L’histoire de cette grande artiste mais aussi artiste maudite, femme blessée et meurtrie méritait d’être racontée, ne serait-ce que pour lui rendre hommage.

Je n’ai pas réellement accroché, malgré le jeu sans faille de Juliette Binoche.
Plus une question de rythme que de forme, mise en forme en phase avec le sujet et l’époque. Rien à dire à ce sujet là.

 

 

  • Inspirée de faits réels, son internement de force à l’asile Montdevergues en 1913.

 

@cineprochereviews