Hijacking, +++-

 

Un intransigeant – 129 jours – Point de rupture.

De bout en bout, saisissant de réalisme, le type de sensation que le cinéma scandinave sait si bien retranscrire.

Je suis allé voir ce film sur un coup de tête et surtout par curiosité, car les prises d’otages pour des demandes de rançons, comme dans ce film, pendant un bon moment faisait l’ouverture des journaux télévisés. Au final, houla !

Si vous voulez suffoquer devant un bon huis clos en haute mer, être effaré en assistant aux tractations entre les différents protagonistes en mer et sur terre, aller voir Hijacking sera comme prendre un billet pour être in situ, car vous serez un observateur privilégié d’une très délicate situation.

Le film ne fait pas dans le sensationnel et encore moins dans la dentelle. Tout est axé sur l’hyperréalisme et la simplicité (c’est dépouillé), son rythme est presque du temps réel. Un peu déconcertant, surtout quand à l’ambiance de tension sur le bateau s’ajoute, sur le sol ferme et très loin, un duel sur fond d’intérêts personnels et d’engagement personnel sans oublier l’angoisse des familles.


 

@cineprochereviews