Juliette, +++-

 

Joueuse, espiègle, lunatique – Toujours partante…pour vivre – Paris.

Tel un conte empli de joie accompagné d’une bonne bande son mais qui passe presque trop vite !

25 ans ! L’âge maudit pour les femmes ?

Avec Juliette, on se prend d’amitié avec cette jeune femme ou plutôt cette femme-enfant qui se cherche, qui a peur de l’avenir, voire tout simplement, qui laisse à plus tard, le temps de se prendre la tête.

On prend aussi plaisir à la suivre dans sa recherche sur sa personne, ses virées nocturnes, ses engueulades. En fait, l’impression de regarder un teen movie est la sensation la plus juste.

Sans être une gosse de riches, elle n’est pas à plaindre côté confort de vie. Mais il ne faut pas se tromper. Cet instant de vie à l’écran serait tout aussi intéressant à suivre si le personnage évoluait dans un autre environnement…moins cosy et cossu.
En même temps, les problèmes de mal-être n’étant pas l’apanage des moins bien œuvrés, ce film explore à sa manière, sans nous faire un cours de psychologie – avec légèreté, pas de prise de tête, à l’image de son héroïne –  une facette des jeunes paumés.

Certes, il n’y a pas de surprises, rien de révolutionnaire dans le traitement du sujet, mais il faut reconnaitre que c’est frais et osé. Cet instant de vie se visualise avec un regard complaisant car le film n’est pas dénué d’intérêt que ce soit pour les personnes dans la même situation et la même tranche d’âge ou des parents.

 

 

  • P.S :  Astrid Bergès-Frisbey, la jeune sirène du film Pirates des Caraïbes 3, la Fontaine de Jouvence, personellement, je la préfère dans ce type de rôle, entière, 
  • Bande son à se procurer.

 

@cineprochereviews