Don Jon, ++++

 

Un bon concentré de vérité – Mec mode réel d’emploi sans chichi – Féministes obtues s’abstenir.

Toute vérité n’est pas bonne à dire ou à entendre, mais à voir dans ce style totalement survolté et rythmé, c’est « enjoy » pour les mecs. En revanche, il n’est pas sûr que de voir les petits secrets des mecs plaisent à leurs copines, femmes ou compagnes, donc…

Oui, donc à éviter ! Il faut éviter de regarder Don Jon avec sa partenaire à ses côtés surtout si elle n’est pas très « aware. » Car ce film est un tue-l’amour. Il y a certes une romance – et pas avec n’importe qui – mais si celle à côté de vous s’attend à de la soupe façon Cinquante nuances de Grey et ses variantes, la déception va être grande.

Don Jon ou quand rodage parfait ne rime pas avec emmerdeuse castratrice.

Il y a tout de même un fond dans ce film qui se livre facilement aux spectateurs et surtout lors des apparitions de Tony Danza et de Julianne Moore.

Sale gosse, impétueux, cash, cru, dans ce film l’exploration du monde de certains masculins peut être vue comme une grosse trahison. Qu’importe, Don Jon n’est pas hypocrite, il est le portrait d’un gars qui est en phase avec son époque et surtout avec lui-même.
Le personnage est dépeint, donc tout ceux lui ressemblant aussi, et celles qui ne comprennent pas leur mec, compagnon, mari ne trouveront pas vraiment de réponse avec ce film, du fait qu’il y ait de forte chance qu’elle l’élude, la triste vérité, l’abominable.

Une bonne surprise de la part d’un premier film réalisé par un très bon acteur.


 

@cineprochereviews