Le crocodile du Botswanga, ++++-

Les travers de l’Afrique – Rire en barres taille XXXXXL – Concours du plus manipulé.

Ou… Un sacré accent – De la mauvaise foi à fond – Des conneries à l’appel – Ngijol au top – un noir trop blanc et pas très couillu – des proverbes à deux balles, beaucoup.
Servez-vous, c’est open-bar !

Clichés à fond traités intelligemment avec un second degré plutôt décapant et peut-être une fausse seconde intention de dénonciation. Le tout semble plus qu’assumé.

Cette satire politique créera de la polémique ou pas car sous ses aires d’amuser la galerie, elle soulève des questions sur les rapports entre les relations des étrangers avec l’Afrique, le regard des européens sur elle, mais surtout le comportement de certains dirigeants africains.
Chacun fera comme il le sent, mais c’est très réussi.
Tout le monde morfle. Bien des parties en prennent pour leur grade.

Des immanquables : les tazzers, « C’est le Sida, mais il faut que cela reste festif » , une marseillaise en a capella et en R&B de folie.

Le job est fait. Faire rire tout du long avec un minimum de sérieux. « Phacochères. »


 

@cineprochereviews