The Grand Budapest Hotel, +++++


Un conte façon poupée russe – Du beau monde, une distribution de folie – Des dialogues qui font mouche et un rythme à donner le tournis.

« Prends ma place ! »

Un mystère à découvrir dans ce que l’on pourrait caractériser comme un bon gros délire burlesque mené tambour battant dont il ne faut pas perdre une miette. Un délice.

Les décors sont sublimes et le style graphiiiiiiique royal. Ils sont aux antipodes de la froideur et de la fadeur de la 3D que l’on nous sert bien trop à outrance dans des films modernes.

Côté casting, ils sont tous plus qu’aux rendez-vous. On voit qu’il y a eu du plaisir à faire ce film. Tilda Swinton phénoménale, comme à son habitude, et Bill Murray toujours aussi attachant.
Quant à Willem Dafoe, cela lui va bien d’être en roue libre.
Même les autres, dont ceux faisant de courtes apparitions, ils se donnent : Edward Norton, Jeff Goldblum, Jude Law, Mathieu Amalric…
Impossible de dire si ce sont les acteurs qui donnent de la valeur ajoutée ou si c’est le film qui les fait briller.

Une scène vous évoquera les Daltons.
Mystère numéro 2.

Rire et émerveillement. Malgré le fait qu’il s’agisse d’un film dramatique familial dans une période où il y aurait eu mieux à faire, celle de l’entre-guerre, c’est de la sorte que je synthétiserais le film si on me demandait de le faire ! Et plutôt que dramatique, je dirais « dramaturge » en haute montagne.

Cela relève plus du génie que du talent d’arriver à transformer une banale histoire de conflit familial, thème maintes fois traité au cinéma, en véritable petit bijou cinématographique.

 

  • Film inspiré des oeuvres littéraires de l’écrivain Stefan Zweig.

 

@cineprochereviews