Godzilla, ++++

 

Big – Big – Big spectacle.

Et hop, un remake, un de plus sur Godzilla. Sauf que celui-ci, on a envie de le revoir ou qu’il y ait une suite.

La réussite est à coup-sûr due à la coopération entre américains et japonais. Cela se voit à l’image tant dans la mise en place du film que côté effets spéciaux.

On ressent de l’intensité tout au long du film, même s’il n’y a rien d’extraordinaire dans le contenu et les effets spéciaux – justement ! Le fait qu’ils soient sobres participe grandement à leur efficacitémais les monstres valent le détour. En fait, ils semblent nous faire comprendre et en même temps affirmer que nous humains sommes très très  très petits à côté d’eux, que nous ne sommes pas seuls et que l’on devrait cesser d’être égoïste (pollution, essai nucléaire, forage en pleine mer, réchauffement climatique…).
On rentre très vite dans l’intrigue du film et on se laisse facilement porter, faisant que les 2heures passent limite trop vite.

Le scénario semble cette fois avoir été tourné pour faire du monstre autre chose qu’une bête de foire juste bon à tout détruire. Ils lui ont donné une âme et semble t-il, une mission. Je pense que l’on peut dire Merci aux japonais.
Oubliez la version grand spectacle de 1998. Gardez que celle-là en tête !

Le monstre se fait désirer. Et quand il apparait ou plutôt quand il est là, la réalisation ne nous le montre que partiellement, un peu comme sur les affiches et dans la bande-annonce. Le mystère est cultivé. RHAAAAAA. Frustration !
Preuve que le souhait de tous était de faire de sorte qu’un autre regard soit porté sur lui. Tout semble être fait pour qu’il ne soit la seule attraction du film. Et c’est plutôt réussi, car on se met machinalement à s’intéresser à l’intrigue, on devient curieux.

Par contre, quand les choses deviennent sérieuses et que Godzilla entre vraiment en scène, YES !

 

  • P.S :  L’introduction est presque plus intéressante que le reste du film et cela ne mérite pas forcément de perdre de l’argent pour une séance 3D.
  • Inspiration libre du mythe du monstre « fictif » japonais Godzilla crée en 1954

 

@cineprochereviews