Maestro, ++++

 

Un bon quatuor – Deux p’tits cancres branleurs – Un vieux roublard à qui on ne la fait pas.

S’o u v r i r   l ‘ e s p r i t

Culture et humour. Le titre est bien pensé, car le réalisateur (celui dans le film) ne se contente pas de faire que des beaux films, le genre avec une âme, mais il transforme aussi les hommes, et ce, de façon divine.

On passe un très bon moment de cinéma. On apprécie le burlesque, la légèreté d’Alice Belaïdi et la complicité de Michael Lonsdale avec Pio Marmaï qui comme dans le film restera certainement marqué par l’expérience.

Il est un peu enchanté ce film. Pour cause, il n’a l’air de rien, ne paie pas de mine, et pourtant si jouissif à regarder, plaisant.
On se prend d’affection pour le réalisateur, vieux briscard déphasé avec certains de ces jeunes, surtout le fumiste interprété par Pio Marmaï, qui ne rêve que de super-productions et bien-sûr, de conquérir sa partenaire, qui, elle, n’a qu’une chose en tête, être à la hauteur de l’œuvre.
En gros, ce n’est pas triste, pas pédant pour du cinéma d’auteur qui n’en est pas un en réalité, il s’agit d’un hommage à ce cinéma.

1h25 de tranquillité cérébrale. Une bonne surprise pour moi !

 

  • Tiré d’une histoire vraie, celle de Jocelyn Quivrin qui vécu les faits relatés sur le tournage du film d’Éric Rohmer  « Les amours d’Astrée et de Céladon », lui-même qui est une adaptation cinématographique du roman « L’Astrée » d’Honoré d’Urfé.

 

@cineprochereviews