Un parti pris censé démarquer ce film des précédentes réalisations – De nombreux plans serrés et de mouvements de caméra en travelling pour une immersion totale – Une bande son de folie.

Une omniprésence de la musique et une concentration sur Yves Saint Laurent, donc moins sur le binome, ceci est illustrée par la minimisation visuelle de Pierre Bergé, mais pas de son influence.
Le biopic se concentre sur qui était l’homme d’abord puis/et le créateur.

L’intégration d’images de faits sociétaux pour comprendre l’évolution du style Saint Laurent le démarque de films et docu réalisés auparavant.
Néanmoins, il demeure moins envoutant, moins captivant et un peu long que ceux-ci, et ce, malgré une très belle performance d’acteur de la part de Gaspard Ulliel.

Mais cela n’enlève en rien le côté attractif du film qui nous enrichit encore une fois sur l’art, le chic à la française et surtout, le travail de l’homme ainsi que celui de ses petites mains, l’esprit festif de l’époque, le monstre de travail qu’était l’homme, ses démons, tout cela, visuellement parlant, tout cela est réussi.

• P.S :  Bande son de folie.